Florilège de messages contre la bétonisation disséminés sur le plateau de Saclay, où des collectifs de citoyens s’opposent toujours à la destruction de terres fertiles.
ur le Plateau de Saclay, le béton se répand inexorablement, contre la volonté des citoyens. Leur opposition, exprimée largement dans les registres d’enquêtes publiques et par les collectifs de défense des terres agricoles très fertiles du site, a été balayée d’avance par l’État en 2006. Celui-ci a en effet décidé cette année-là de lancer une l’Opération d’Intérêt National (OIN), prévoyant le déménagement forcé et le regroupement sur le plateau de Saclay d’établissements prestigieux d’enseignement et de recherche (Polytechnique, CentraleSupelec…).
Même si rien ne semble pouvoir stopper l’artificialisation des sols, la lutte continue. Outre Zaclay, le camp de cabanes qui tente d’empêcher la construction de la partie ouest de la ligne 18 du Grand Paris Express, le Plateau reste un espace de résistance, celle des « citoyens de terre contre un État de fer » (1). Ces quelques photos témoignent de leur état d’esprit.
Non, tout le monde n’est pas convaincu que la techno-science, telle qu’envisagée au plateau de Saclay, sauvera le monde :
La géopolitique s’invite aussi sur le plateau…
À CentraleSupélec, pas sûr qu’on pourra compter sur l’élite de la nation pour promouvoir l’intérêt général…
À l’entrée du Commissariat à l’énergie atomique, la climatologue renommée mais ambigüe Valerie Masson Delmotte, qui milita activement en faveur de l’urbanisation du Plateau, se fait afficher :
Les collages féministes sont également de la partie :
Poches de résistance à la fuite « en avant toute »…
Zaclay, le camp d’opposants à la ligne 18 du « Grand-Paris Express », réussira-t-il à bloquer l’extension du chantier vers l’ouest ?
Pour la construction du tronçon suspendu de la ligne 18, les grands moyens sont déployés…
> À lire aussi, nos autres articles sur le plateau de Saclay et notre série sur le sol.