« Murs blancs = peuple muet » lisait-on dans les rues en 1968. Aujourd’hui, comme nous le montre le photographe Éric Coquelin, les murs ont beaucoup de choses à dire.
Les œuvres des artistes urbains viennent nous interpeller. Prenant notre place, nos avatars s’embrassent, s’amusent, s’indignent parfois, ou se contentent de nous observer. J’ai pourtant le sentiment qu’ils nous appellent avant tout à nous réapproprier l’espace public, celui de nos cités digicodées et résidentialisées.
Les photographies ci-dessous ont été prises à Paris, notamment à Nuit debout place de la République, à Vitry-sur-Seine (la capitale française du street art), à Berlin et à Tarragone (Espagne), entre 2014 et aujourd’hui.