Miss Minimal est maman et elle a un super pouvoir : fabriquer du lait. Au diable les biberons bizarres, tétines à goupillon antibactérien, doseurs de lait en poudre !
Allaiter. J’ai fait le choix d’allaiter mes enfants et j’ai eu l’immense chance de pouvoir le faire sans problèmes durant plusieurs mois. Allaiter est aussi écologique car cela évite de tomber dans la surconsommation qui accompagne la nourriture constituée de lait en poudre. Les seuls « ustensiles » à avoir sont les seins. C’est pratique, les seins. Ça s’emporte partout, le lait est toujours à la bonne température, il s’adapte aux besoins du bébé et il est disponible à tout moment.
Pour les premiers mois, les industriels ont développé une gamme sans fin de produits « indispensables » pour le bien-être de notre nourrisson, préoccupation première des jeunes parents : les biberons « spécial premier âge », les tétines de toutes les formes possible, le stérilisateur, l’égoutte biberons, le goupillon antibactérien, la boîte spéciale pour transporter le lait en poudre, le doseur de lait en poudre (comme si celui mis d’office dans la boîte de lait ne suffisait pas…) et même le liquide nettoyant spécial biberon. Je suis bien trop feignasse pour devoir nettoyer tout ceci. Je me demande même si ce n’est pas pour ça que j’ai choisi l’allaitement, finalement.
Coussinets d’allaitement lavables. Allaiter, c’est sympa, les auréoles de lait sur les vêtements, c’est moyen. Parce que parfois, on ne contrôle pas tout (comment ça, on nous aurait menti ?), non seulement on se retrouve après la naissance avec un ventre distendu, des cheveux qui tombent, des cernes de 2 km, mais en plus, on n’arrive pas à contrôler sa production laitière. Et il faut dire qu’on se sent assez moche avec ces taches humides sur la poitrine. Heureusement, il existe les coussinets d’allaitement ! Ils existent en version jetable (compter jusqu’à une dizaine par jour parfois) mais aussi en version lavable, si possible en coton bio. J’ai tenté de les coudre moi-même. J’ai vite laissé tomber, c’est vraiment trop galère de coudre en rond (surtout avec un bébé dans les bras). Avec une dizaine de paires de coussinets lavables, c’est parti pour un allaitement écolo ! Et après, qu’est ce qu’on en fait ? Des lingettes nettoyantes, pardi !
Biberon en verre. Un jour, j’ai dû reprendre le travail. Moi et mes seins nous sommes éloignés de bébé. C’est là que le biberon a surgi dans notre vie. Notre première fille a eu des biberons en plastique – sans BPA (Bisphénol A), c’est le minimum. Mais les biberons, ça s’use, ça chauffe… Par la suite, j’ai su qu’un plastique abîmé, rayé, pouvait transmettre des substances douteuses. Je mettais sur ces biberons des tétines en silicone parce que c’est ce que je trouvais le plus facilement. Seulement, une fois que ma fille a eu des dents (tôt), je devais changer la tétine tous les mois.
Pour notre deuxième fille, nous avons pris des biberons en verre et des tétines en caoutchouc. Les deux sont inusables. Le verre, chaud ou froid, ne transmet rien. Le verre se casse, c’est un fait, mais je dois dire que les biberons sont assez solides. Bien sûr, nous avons réussi à en casser. Quand je dis nous, il s’agit du papa et de moi. Nous avons cassé l’anneau en plastique qui retient la tétine, sans casser le biberon en verre. Ça, c’est le papa, il est super fort pour faire des trucs dans ce style.
Les biberons en verre coutent un peu plus cher que les biberons en plastique mais on peut s’en procurer facilement d’occasion. J’ai trouvé 5 biberons pour 10 € en brocante. Je dis bingo.