Dominique Loreau, l’essayiste qui popularise le minimalisme

Imprégnée de la culture zen, l’essayiste française Dominique Loreau vit au Japon depuis près de quarante ans. Ses ouvrages prônent la recherche de la simplicité et de la légèreté.

Dominique Loreau, d’après une photo de Koh Hosokawa (DR).

Identité
Nom : Dominique Loreau
Date de naissance : 12 octobre 1959
Profession : essayiste et consultante, elle organise des séminaires pour apprendre à simplifier sa vie.
Signe particulier : aime rester chez elle sans rien faire, dans le silence.

Principal fait d’arme
Dominique Loreau partage sa conception de la simplicité dans de nombreux livres ! Tous édités en format poche, ils ont l’avantage de concilier détails pratiques et philosophie de vie. Les conseils prodigués au fil des pages sont repris sur quantités de blogs et tutoriels, en France et dans le monde. Aujourd’hui, une page Facebook consacrée à ses livres est suivie par plus de 3 000 fans. Elle annonce son dernier ouvrage sorti en mai 2018 chez Flammarion : L’éloge de la légèreté, jeter l’inutile pour vivre plus libre.

Démarche
Pour elle, plus un mode de vie est simple, plus il est luxueux. Et le luxe, c’est « le temps, la liberté, la légèreté ». Dominique Loreau invite à ne plus être esclave des objets, l’important assure-t-elle n’est pas ce que nous possédons, mais pourquoi et comment nous le possédons. Un objet, selon elle, doit être utile, adapté à nos besoins, de qualité, avoir du sens, et puis il est important qu’on l’aime. Forcément, la démarche nous incite à faire le vide !

Ce luxe, cette simplicité, nous l’atteignons en possédant moins : il faut « réduire tout ce qui éparpille notre pensée » pour offrir de l’espace au reste, à l’esprit, à la réflexion, à la contemplation, à l’imaginaire, aux expériences et bien sûr à notre entourage.

Pour Dominique Loreau, faire le vide décuple notre énergie, influence notre mental, notre corps et notre bonheur, et a des conséquences autour de nous. « Faire le ménage chez soi, c’est faire le ménage en soi » écrit-elle. L’on prend alors le temps de vivre plus lentement, de s’ancrer dans l’instant présent. Bref, l’on décide de « ne pas perdre sa vie pour ce qui ne vit pas. »

Extrait
Dominique Loreau était l’invitée de l’émission « Grand bien vous fasse » (06/01/2017) sur France Inter, on peut l’entendre à partir de 2’30 et jusqu’à 46’30.

Bio express
• Fin des années 1970 : quitte la France et part s’installer au Japon
• 2005 : se fait connaître avec la sortie de son premier livre, L’Art de la simplicité : simplifier sa vie, c’est l’enrichir.

Réseau
C’est dans les cultures asiatiques et principalement dans le zen que Dominique Loreau puise son inspiration, qu’il s’agisse de proverbes, d’esthétique ou de gestuelle. Dans l’Art de l’essentiel, elle rappelle les concepts de « vide » et de « rien » omniprésents en Asie.

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À propos de l'auteur
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Une réponse

  1. Dominique Loreau, SVP pourriez-vous munir vos Kakebo de l’explication détaillée comment utiliser votre méthode, car on ne comprend rien. Ca se voit que c’est très dans l’esprit de simplicité car c’est tellement compliqué qu’on comprend rien.

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