Des promeneurs délivrent un chêne étouffé par un câble en acier

Lors d’une balade sur les bords boisés de la Loire, nous sommes tombés par hasard sur un chêne blessé par un gros câble rouillé qui lui enserrait le tronc. Nous avons entrepris de le délivrer !

Je me baladais un matin avec mon ami Marek sur les bords de Loire lorsque, de loin, nous avons aperçu quelque chose de bizarre autour du tronc d’un arbre :

Il délivre un chêne
Crédit photo : Marek Biernacki.

De prime abord nous avons cru que c’était une simple corde mais en nous approchant nous avons constaté qu’il s’agissait d’un câble en acier. Il fallait absolument faire quelque chose !

Il délivre un chêne
Crédit photo : Marek Biernacki.

En tournant autour de l’arbre, nous repérons un endroit où nous pourrions trancher le câble sans abimer l’écorce. Nous retournons chercher des outils, ce n’est pas ce qui manque dans le garage de la vieille maison de famille où nous séjournons.

Il délivre un chêne
Crédit photo : Marek Biernacki.

Une scie à métaux avec des lames de rechange, une râpe, une lime, un pied de biche, un marteau et des gants, cela devrait faire l’affaire :

Il délivre un chêne
Crédit photo : Catherine Simonet.

Marek est prêt, et moi aussi (pour les photos et le soutien psychologique) :

Il délivre un chêne
Crédit photo : Catherine Simonet.

Pas facile de scier verticalement, il doit s’y reprendre à plusieurs fois.

Il délivre un chêne
Crédit photo : Catherine Simonet.

Le câble scié aux trois quarts, il ne reste plus qu’à insérer le pied de biche contre le tronc pour faire céder le câble (à ce moment-là, tout de même, Marek me demande de l’aide pour maintenir le câble le plus loin possible du tronc afin qu’il puisse scier les derniers fils d’acier).

Il délivre un chêne
Crédit photo : Catherine Simonet.

Victoire !

Il délivre un chêne
Crédit photo : Marek Biernacki.

Voyons cette vilaine plaie. Elle est bien marquée, mais ne semble pas à vif :

Il délivre un chêne
Crédit photo : Marek Biernacki.

Marek dégage le câble tout autour du chêne, malheureusement impossible de tout retirer :

Il délivre un chêne
Crédit photo : Catherine Simonet.

Cette partie du câble est trop incrustée dans le tronc, elle ne vient pas du tout en tirant dessus ou alors il faudrait entailler l’écorce sévèrement. Nous décidons de nous en tenir là pour cette fois, nous reviendrons dans quelque temps voir comment il s’en sort.

Il délivre un chêne
Crédit photo : Catherine Simonet.

Après avoir enfoui dans la terre les extrémités coupantes du câble, nous repartons gaiement travailler notre duo piano-guitare.

Il délivre un chêne
Crédit photo : Catherine Simonet.

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À propos de l'auteur
Pianiste et compositrice, directrice de la publication du journal.
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10 réponses

  1. Bravo aux deux musiciens-sauveteurs du chêne dont on reconnait la magnifique écorce.
    Ouf, délivrance, le chêne et ses amis vous disent merci! 🙂

      1. Mais que faisait donc ce câble autour de cet arbre? C’est comme si on avait essayé de le couper…☹
        En tout cas bravo pour ce sauvetage car ce lien d’acier n’était pas du tout à sa place!

        1. Merci Avril pour ce message ! 🙂 D’après ce que j’ai pu observer je pense que c’était pour sécuriser l’abattage d’un autre arbre non loin de celui-ci, mais alors quelle négligence de laisser ce câble… si ce n’est pas cela le mystère reste entier !

  2. En fait non , ça n’aurait pas tuer l’arbre , il aurait simplement continué à pousser tous les ans et aurait fini par totalement engloutir le câble en acier . Ce qu’il avait déjà largement commencé à faire

    1. Bonjour Olivier, et merci pour votre commentaire.
      En effet le chêne aurait sûrement fini par engloutir le câble, mais n’était-il pas plus agréable pour lui de n’avoir pas à faire cet effort ? Nous avons fait ce que nous avons senti, depuis il ne se porte pas plus mal en tout cas 🙂

  3. Merci infiniment d’avoir libéré cet arbre.
    Voici quelques pansements naturels qui pourraient lui être utiles afin de bien cicatriser :
    L’onguent de saint Fiacre :
    C’est certainement l’onguent le plus ancien.
    Lorsque j’étais apprenti chez un paysagiste qui avait une pépinière (c’était il y a bien longtemps dans les années 1970), si nous blessions un arbre lors de nos travaux le premier réflexe des anciens c’était de ramasser de la terre et d’en enduire la blessure.
    Pour un jeune tout frais sorti des écoles, c’était surprenant !

    Ces anciens ouvriers agricoles me communiquèrent une recette plus élaborée.

    Pour enduire une blessure d’arbre pour qu’elle cicatrise sans dommage, ils enduisaient les plaies d’un mélange fait de bouse de vache, d’argile et d’eau.

    L’onguent cicatrisant de cette simple recette à l’inconvénient de se rétracter rapidement sous l’effet du soleil. Vous pouvez pour remédier à cela employer de l’huile de lin pour remplacer l’eau.

    Cicatrisant à la cire d’abeille :

    Malaxez la cire pour pouvoir l’étendre. Ajoutez à celle-ci pour la rendre plus efficace un peu de teinture à la propolis.

    Les feuilles de certains végétaux peuvent être utilisées comme cicatrisant :

    Feuilles de cassis, faites une boule de feuilles et écrasez-les sur la plaie. Vous pouvez faire la même chose avec de l’oseille.

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