« J’ai visité l’école à ciel ouvert pour migrants »

Le photographe Éric Coquelin est tombé par hasard sur un cours de français pour migrants, en plein Paris. Nous publions ses images et sa lettre ouverte au professeur bénévole.

Photo : Eric Coquelin

« Cher Monsieur,

Nous ne nous connaissons pas, et je ne sais même pas si nous nous recroiserons un jour. Même si j’ai une idée du lieu où vous retrouver, vous et vos amis bénévoles de l’association Baam (Bureau d’accueil et d’accompagnement des migrants) qui donnez des cours de français aux migrants, place de la Bataille-de-Stalingrad à Paris…
J’ai visité, sans faire de bruit, votre école à ciel ouvert et me suis arrêté dans votre ‘classe’. Frissons…
Ce modeste témoignage pour vous remercier, vous encourager. »
E.C.

Photo : Eric Coquelin

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À propos de l'auteur
Chargé de mission auprès d’un Conseil de citoyens, je suis engagé sur les questions de participation citoyenne et transition écologique. Photographe, je promène ma boîte à images pour le journal minimal.
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4 réponses

  1. Réponse au Journal suite à la lettre ouverte d’Eric Coquelin.

    Bonjour,
    Cher monsieur,
    Au détour d’une conversation avec une amie, celle-ci me fait part du travail d’un photographe sur notre école… Après avoir pris connaissance du reportage publié et de votre lettre, je me devais de vous répondre. Je m’appelle Daniel B. et je suis étudiant à l’Université Paris X la Défense. Je fais partie de l’association BAAM depuis cet été. Bénévoles, nous donnons des cours de français un peu partout dans Paris et apportons aussi une aide juridique. Je me joins à l’association pour vous dire merci pour cet article et surtout pour la grande discrétion dans sa réalisation. Pour être honnête, je ne vous ai pas vu travailler et les élèves n’ont pas été gênés.
    Chaque jour nous nous retrouvons (bénévoles et élèves) avant et après les cours de français afin de répondre à d’éventuelles questions. Vous êtes le bienvenu (ainsi que toute personne qui s’y intéresse et qui aimerait avoir des informations sur notre démarche).

    Merci monsieur.

    Daniel B.

    1. Bonsoir Daniel B.

      Tout d’abord, au nom du journal minimal, permettez-moi encore, encore et encore de vous remercier, vous et tous les bénévoles de l’association BAAM, pour ce travail au quotidien, en direction de tous les publics, notamment les plus « fragiles ».

      Et puisque Noël approche, j’aimerai, sincèrement, vous offrir un tirage, celui de votre choix (à vous de me dire) d’une des photos. Juste le plaisir d’offrir …

      Quant à votre proposition, et toujours dans un esprit de « témoignage », nous (je) serions effectivement intéressés de vous rencontrer durant vos activités et vous questionner sur le sens de votre action … Pardon … De vos action.

      Normalement, vous disposez de la possibilité de nous contacter pour qu’ensemble, nous calions tout ça.

      En tout cas, ravi que ce modeste témoignage vous soit parvenu …

      Eric C.

    2. Bonjour, et bravo pour votre travail magnifique. Comment faites-vous? Je vous pose la question car nous avons accueilli 100 étudiants réfugiés à l’université de Lille et c’est très difficile pour eux l’apprentissage du français. Il sont pour la plupart de langue arabe, et parlent l’anglais assez bien, mais avec le français c’est très dur, ils sont découragés. Quelles sont vos méthodes? pourriez vous me conseiller? Je ne suis pas directement concernée, il y a d’autres professeur pour cela. Mais parlant avec les étudiants ils nous ont fait part de cette difficulté qui les frustre énormément. Merci de vos lumières.
      Bien cordialement.
      Camilla

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