Reconnaître et utiliser les plantes sauvages

Il y a bien longtemps, les hommes étaient des chasseurs-cueilleurs. Voici un guide pour (re)découvrir les propriétés trop méconnues des orties, pissenlits, etc.

Image : Catherine Simonet
Photo : Catherine Simonet

Le genre
Guide naturaliste.

Le pitch 
Ce grimoire de poche nous apprend à tirer partie de ce que l’on appelle, à tort, les « mauvaises herbes ». On y trouve la fiche signalétique de 12 plantes, avec des croquis et des pictogrammes dont la signification est expliquée en début d’ouvrage. Viennent ensuite des idées de recettes culinaires (chips d’orties, gelée de pissenlits…) et de remèdes (infusion d’orties, cataplasme de pâquerettes…). Et pour finir, des recommandations et précautions telles que « ne pas cueillir toutes les fleurs ou graines d’une même plante, elle en a besoin pour se reproduire » ainsi que des conseils de conservation.

L’auteur
L’ouvrage a été conçu et coordonné par la paysagiste Nancie Renaut, une des fondatrices de l’association morbihannaise Cueillir, qui œuvre pour la connaissance et l’utilisation des plantes sauvages et aromatiques.

Mon humble avis
Cet herbier iconoclaste m’a donné envie de partir sur le champ en balade à la recherche des trèfles des prés, bourses-à-pasteur et autres nombrils de Vénus que j’ai sans doute croisés maintes fois sans les voir. De plus, il questionne de manière intéressante les notions toutes relatives de « bon » et de « mauvais », et la relation de l’homme avec la nature.

Association Cueillir
L’écusson de l’association Cueillir.

Une phrase du livre
« Le terme ”mauvaises herbes” est apparu avec l’agriculture intensive et désigne toute autre plante qui pousse aux côtés de celle désirée et cultivée. »

Un extrait du livre
« SALADE DE FEUILLES SAUVAGES
Ce mesclun peut être extrêmement varié et décliné à l’infini en fonction de votre cueillette ! Les nombrils de Vénus sont très appréciés pour leur croquant (petites ou grandes feuilles). Les feuilles de pourpier sont particulièrement tendres et légèrement acidulées.
Cueillir au choix quelques jeunes feuilles de pissenlit, pâquerette, achillée, plantain, lierre terrestre, bourse-à-pasteur, chénopode, fraisier des bois. Les jeunes feuilles sont tendres. Si certaines sont plus coriaces, il est possible de les hacher. Décorer votre plat de fleurs ou de pétales : pâquerettes, pissenlit, trèfle, etc.
Ces feuilles peuvent être mélangées à une salade type laitue ou batavia.
En accompagnement, ajouter une vinaigrette ou simplement un filet d’huile d’olive et une pincée de sel : c’est ainsi que les délicates saveurs des plantes se révéleront pleinement. Selon les envies, agrémenter de vinaigre, noix, gomasio, graines germées… »

Reconnaître et utiliser les plantes sauvages, Association Cueillir, mai 2016, 64 pages.

Pour suivre les publications de mon journal préféré, je reçois la lettre minimale, chaque 1er jeudi du mois. Bonne nouvelle, c’est gratuit et sans engagement !

Partager cet article

À propos de l'auteur
Pianiste et compositrice, directrice de la publication du journal.
Articles similaires
Du même auteur
Écrire un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

4 réponses

  1. Comment se procurer ce livre ?????
    Il n’apparait pas sur internet, ni sur le logiciel de recherche chez le libraire , alors ?????????
    Merci de bien vouloir éclairer ma lanterne.

    1. Merci pour votre réponse, je vous signale une légère erreur dans l’intitulé : cueillir.56 et non ceuillir ! Pas grave puisque j’ai quand même trouvé le site et je peux maintenant commander.

Rechercher