Épisode 4 : Une bande de mésanges acrobates

En direct de la terrasse aux oiseaux (Paris intra-muros).

Capture d'écranJe reçois tout au long de l’année, y compris durant les longs mois d’hiver, plusieurs visites quotidiennes d’une bande de mésanges. Le groupe est actuellement composé d’au moins deux mésanges charbonnières et de quatre mésanges bleues, deux espèces distinctes. Les mésanges bleues sont un peu plus petites et elles arborent une calotte bleue sur la tête. Les mésanges charbonnières s’octroient un accès prioritaire à la nourriture, puisqu’elles sont légèrement plus imposantes, mais toute la petite troupe est étonnement solidaire. Elles sont aussi vives que les couleurs de leur plumage.

Lorsque je change la nourriture de place (je fais parfois des farces à mes visiteurs), elles sont généralement les premières à repérer le nouvel emplacement. Elles apprécient particulièrement les graines de tournesol, les cacahuètes, mais par dessus tout, les noix de cajou (sans sel) que je dépose à leur unique intention dans une boule suspendue. En effet, peu d’oiseaux sont capables, comme les mésanges, de s’accrocher par les pattes pour attraper leur nourriture. Autre possibilité pour nourrir exclusivement les petits oiseaux : disposer de la nourriture dans un abri équipé d’étroites ouvertures.

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À propos de l'auteur
Chroniqueur pour le journal minimal, passionné d’ornithologie, j’ai milité pour la protection des rapaces quand j’étais adolescent. Ma compagne et moi avons aménagé notre terrasse parisienne pour en faire un lieu des plus bird-friendly.
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6 réponses

    1. Merci Anne. Il est possible d’attirer ces visiteurs avec un simple balcon, voire un rebord de fenêtre. Il faut disposer de la nourriture adéquate de manière visible, et leur donner aussi à boire. Ça peut être un peu long au début, mais dès que le lieu est connu, le bec-à-oreille fonctionne très bien.

    1. Ce thème pourrait être abordé prochainement, effectivement. Sans peut-être pour autant faire l’objet d’une chronique à part entière.

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