Épisode 17 : Deux petites palombes sont nées !

Durant l’été, un couple de pigeons ramiers a élu domicile dans les bambous de ma terrasse. Bien cachés et abrités, les deux volatiles préparaient en secret un heureux événement…

Photo : Joseph Veil.
Quelle surprise de trouver un oeuf, puis deux, dans le nid de ce couple de ramiers, au beau milieu de mes bambous. Crédit photo : Joseph Veil.

Un couple de pigeons ramier (palombes) a profité de mon absence estivale pour faire son nid dans les bambous de ma terrasse bird friendly. De retour après quelques semaines de vacances, je n’ai donc pas eu d’autre choix que de laisser les futurs parents accomplir leur mission car ils étaient déjà en train de couver à tour de rôle.

« JE LES AI VUS QUITTER LE NID »

Les oiseaux qui couvent sont particulièrement vulnérables. Ils se laissent approcher de très près, préférant courir de gros risques pour protéger leurs œufs, plutôt que de fuir comme ils le feraient en temps normal.

Au début, il n’y avait qu’un œuf. Un second est apparu. Et deux petits pigeons sont nés ! Je les ai vus grandir, battre des ailes pour s’exercer avant de s’envoler, quitter le nid puis revenir pour être nourris pendant encore plusieurs semaines. Pour manger, les jeunes pigeons plongent la tête énergiquement dans le bec de leurs parents jusqu’au jabot, afin de déclencher un réflexe de régurgitation.

Photo : Joseph Veil
Les deux jeunes palombes, quelques semaines après leur naissance Crédit Photo : Joseph Veil.
Ici sur la terrasse aux oiseaux, le pigeon ramier, ou palombe, est à distinguer du pigeon biset que l'on trouve partout dans nos villes. Crédit photo : Joseph Veil.
Le pigeon ramier, ou palombe, est à distinguer du pigeon biset que l’on trouve partout dans nos villes. Crédit photo : Joseph Veil.
Crédit photo : Joseph Veil.
Le parent ramier porte ici la becquée à ses deux petits. Crédit photo : Joseph Veil.

Pour suivre les publications de mon journal préféré, je reçois la lettre minimale, chaque 1er jeudi du mois. Bonne nouvelle, c’est gratuit et sans engagement !

Partager cet article

À propos de l'auteur
Chroniqueur pour le journal minimal, passionné d’ornithologie, j’ai milité pour la protection des rapaces quand j’étais adolescent. Ma compagne et moi avons aménagé notre terrasse parisienne pour en faire un lieu des plus bird-friendly.
Articles similaires
Du même auteur
Écrire un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

6 réponses

  1. Amie et ancienne collègue de Joseph, je suis avec beaucoup de plaisir les épisodes des habitants du balcon d’autant plus que moi aussi j’ai eu l’épisode chez moi de la nichée d’un couple de mésange, puis des petits, avec va et vient des parents les nourrissant, mais pour moi c’est plus probable puisque j’habite à la campagne. Marie Danièle Tybin

  2. Il y a un moment que je n’avais pas suivi les aventures de la terrasse aux oiseaux, je viens de visionner tous les épisodes, quel régal! Bravo et merci pour ce travail !!

  3. Bonjour,
    En cherchant « comment garder un pigeon épileptique ? » j’arrive par hasard sur votre merveilleux site. Pas de réponse à ma question, bien sûr, mais je suis ravie de visionner les différentes aventures survenues dans votre jardin du ciel.
    Pour les chats, on voit bien là qu’ils sont capables, aussi, de se « faire un ciné » !…
    J’aimerais cependant vous transférer la photo de la « Belle » et « Zozo », profitant de l’été (2014, peut-être) sur le balcon de mon studio à Limoges. Belle, dont la vie avait été épique, m’a quittée il y a deux ans et Zozo, qui venait depuis plus de 8 ans chez moi après avoir repéré les croquettes par la fenêtre ouverte, est parti l’an dernier au matin de Pâques et n’est jamais revenu. Ces deux-là se respectaient, Zozo ayant des ailles impressionnait beaucoup la Belle (petite féline très gentille). D’autres pigeons venaient (et viennent encore aujourd’hui au grand dam de mes voisins) elle se faisait toute humble devant ces visiteurs ailés.
    Les moineaux et mésanges viennent aussi, il faut dire que l’appartement en rez-de-chaussée surélevé donne sur un grand jardin. Pas de chance pour moi : les familles de merles préfèrent rester dans les haies.
    Vous avez raison de profiter de tout cela, il faut prendre ce que la vie nous donne de bon.

    1. Bonjour Bernadette, bienvenue dans le journal minimal ! Vous aussi, vous avez donc une « terrasse aux oiseaux », c’est magnifique ! ?? Pour l’envoi de photos, on vous envoie un mail 😉

Rechercher