Tara, une expédition scientifique en route vers la nappe de plastique du Pacifique Nord

Dans quelques jours, la goélette scientifique Tara devrait atteindre la nappe de plastique du Pacifique Nord, large comme la surface de l’Europe, pour effectuer des prélèvements.

Tara
Tara, la goélette de 36 mètres, ici au large de l’ile de Groix en 2009. Crédit photo: Yohann Cordelle.

Partie de Honolulu (Hawaï) mardi 19 juin, la goélette scientifique Tara a mis le cap sur le Great Pacific Garbage Patch, les 80 000 tonnes de déchets qui flottent dans le Pacifique nord. Le but de l’expédition est d’étudier en particulier l’impact des microplastiques (d’une taille inférieure à celle d’un grain de riz) sur l’écosystème marin.

Tara
En rouge, le trajet de la goélette, de Hawaï à Honolulu. La surface de la soupe de plastique fait plus de 6 fois celle de la France et équivaut à celle de l’Europe. Source: Lebreton 2018, Scientific Report.

Tout au long du trajet, des prélèvement seront effectués puis mis au congélateur par les cinq experts en plancton et plastique présents à bord. Ils ont emmené avec eux la journaliste Patricia Jolly et le photographe Samuel Bollendorff, qui tiennent dans Le Monde un journal de bord de l’expédition. Arrivée à Portland (Oregon) prévue aux alentours du 8 juillet.


Vous aimez nos articles, en accès libre et sans publicité ? Devenez mécène du journal minimal :

Herisson-tirelire par Erwann Terrier

Pour suivre les publications de mon journal préféré, je reçois la lettre minimale, chaque 1er jeudi du mois. Bonne nouvelle, c’est gratuit et sans engagement !

Partager cet article

À propos de l'auteur
Journaliste, co-fondatrice du journal minimal, je suis spécialiste des questions de société.
Articles similaires
Du même auteur
Écrire un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

2 réponses

  1. Chère Emmanuelle, je vous ai lu dans Charlie, Siné Hebdo, Siné Mensuel puis sur le site. J’aime bien vous lire. Je partage vos combats, l’humanité va-t’elle mourir de sa bêtise? La nature survivra sans nous.
    Merci pour votre message d’espoir. L’homme cessera-t’il d’être contre nature? Je garde cet espoir fou.
    Bien à vous et à tous ceux que vous aimez.
    Jean-Louis

    1. Cher Jean-Louis,
      Merci beaucoup pour cet adorable message, cela me fait extrêmement plaisir d’apprendre que nous partageons les mêmes combats et que vous lisez mes articles de journal en journal ! :))
      Comme vous, oui, je garde une parcelle d’espoir fou, il ne faut jamais désespérer de tout, n’est-ce pas ?
      Tout le meilleur pour vous et vos proches aussi,
      à très bientôt
      Emmanuelle

Rechercher