Podcast. « Le minimalisme: moins de biens, plus de liens? »

Pour tous ceux qui n’ont pu y assister, voici le podcast du débat public organisé lundi 15 avril 2019 par La REcyclerie (Paris 18e) avec le journal minimal sur le thème : « Le minimalisme : moins de biens, plus de liens ? »

La Recyclerie : le minimalisme : moins de biens, plus de liens
Lundi 15 février, débat sur le minimalisme à La REcyclerie. Photo: Étienne Bonnet.

Implantée au sein d’une ancienne gare de la petite ceinture parisienne, la REcyclerie est un lieu de vie qui a pour ambition de sensibiliser les citadins à l’écologie, de manière ludique et positive. Lundi 15 février 2019, elle invitait le public à venir débattre avec le journal minimal des questions posées par le minimalisme.

Simon Beyrand, journaliste, animateur de la rencontre, ouvrait ainsi la soirée : « Le minimalisme offre une voie à la fois joyeuse et radicale pour faire face au contexte d’effondrement écologique actuel et futur. Mais la sobriété individuelle induite par le minimalisme est-elle efficace pour enclencher un grand changement de société ? Et cette philosophie de la frugalité peut-elle s’appliquer au collectif ? »

Intervenants :
Jean-Baptiste Gourinat, historien des philosophies anciennes, directeur de recherche au CNRS et directeur du Centre Léon Robin.
Pierre Roubin, auteur du feuilleton Mes 43 objets dans le journal minimal.
Emmanuelle Veil, cofondatrice du journal minimal.

Revivez cet événement à travers le podcast (1 h 20 min) disponible ci-dessous :

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4 réponses

  1. Le bien crée un lien, mais de dépendance. Sans revenir à Diogène, je considère que le bien est problématique car il fait écran à la rencontre, à l’échange. Quand nous n’avons rien, tout nous pousse vers l’autre, inévitablement, car alors, l’autre apparait comme la solution à nos manques. Quand nous avons, nous oublions l’autre, qui devient non seulement inutile, mais possiblement hostile, notre bien pouvant attirer la convoitise…
    Se débarrasser de tout bien est la solution pour retrouver le sens de l’autre.
    Il est faux de penser que nous pouvons composer sur ce sujet ; seule la radicalité d’une démarche de dépossession peut entraîner la fin, et de la compétition, et des conflits.
    P.S. : n’oublions pas que l’incarnation n’est pas une fin en soi, qu’un jour notre matérialité ne sera plus, et qu’alors toute possession ne sera plus qu’une vaste illusion !

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