Chers lecteurs,
Vous avez été nombreux à lire notre édition spéciale d’été et cela nous fait extrêmement plaisir ! Le journal minimal est aujourd’hui de retour, avec comme promis la solution des mots à trouver d’Enyr Tenomis (certains d’entre vous ont presque tout trouvé, bravo !). Rendez-vous à nouveau chaque mardi et vendredi afin de découvrir nos reportages, enquêtes et critiques inédites, ainsi que nos feuilletons et séries sur toutes les manières de vivre plus léger afin de préserver les ressources planétaires.
En cette rentrée 2016, ne nous laissons ni alourdir ni étourdir par le débat de société autour du burkini et tentons de raison garder face à tous ceux qui réclament son interdiction. Plutôt que de vouloir légiférer à tout va sur la longueur des bouts de tissu que doivent/peuvent porter les dames à la plage, les candidats à la présidentielle seraient plus inspirés de préconiser des mesures radicales pour réduire les inégalités entre hommes et femmes dans nos sociétés patriarcales.
Et puis, réfléchissons un peu : l’interdiction du burkini paraît inapplicable. Que se passera-t-il le jour où quelqu’un débarquera sur une plage de la Côte d’Azur en facekini pour éviter les coups de soleil ?
Et si l’on interdisait le burkini, comment feraient tous les gens qui, pour des raisons de santé, ont besoin de se couvrir complètement à la plage (cancers de la peau, xeroderma pigmentosum, albinisme) ? Et moi qui me baigne parfois en tee-shirt à manches longues (je suis rousse), pour peu que je rajoute un pantalon et une cagoule, je serais dans l’illégalité ?
Allez, bonne rentrée à tous !
Un peu d’histoire avec cette vidéo de l’Ina. Le scandale de l’été en 1970 ? Les femmes en monokini.
Article mis à jour le 30 août à 13h15.