Mini son #10 : Farandole d’insectes à l’étang du Mitant

Voici un petit montage de différents sons d’insectes pris cet été, au cours d’une balade à l’étang du Mitant, à Gergy (Saône-et-Loire). On y croise une sauterelle, un syrphe et une demoiselle.

Insectes rencontrés à l'Étang du Mitant.
Étang du Mitant, Gergy, Saône-et-Loire, 20017. Prise de vue: Jean-Claude Bouley.

lettrine-nous démarrons la bande son avec une sauterelle qui nous amène au fil de ses sauts au pied d’une salicaire parée de ses belles fleurs mauves. Un syrphe se pose fugacement avant de reprendre son vol. À la fin de l’enregistrement se trouve une demoiselle qui s’enfuit à mon approche.

Un mot sur les syrphes : ils sont souvent confondus avec les abeilles ou les guêpes, mais ne sont en fait que de « simples » mouches pollinisatrices. Leur corps est bien rayé de bandes jaunes et noires, mais c’est seulement pour dissuader les éventuels prédateurs, et ils ne piquent donc pas.

un syrphe
Un syrphe. Photo: Hélène Rival.

Un commentaire en outre sur les demoiselles : elles font partie de l’ordre des odonates au même titre que les libellules, mais ce sont deux familles distinctes (taxinomiquement parlant cela n’est pas tout à fait exact mais c’est pour simplifier, et dans l’absolu cela demeure juste, simplement la classification des odonates s’étant particulièrement complexifiée ces dernières années au fil de l’intégration d’espèces ancestrales et/ou éteintes, si vous souhaitez avoir la classification exacte, vous pouvez visiter la page Wikipedia consacrée aux odonates).

Une demoiselle. Photo: John Quine.

Quelques éléments pour bien faire la distinction entre libellule et demoiselle :

  • En général, le corps des demoiselles est plus fin que celui des libellules (mais cela reste subjectif).
  • Les yeux des libellules se rejoignent au milieu de la tête alors que ceux des demoiselles sont bien séparés de chaque côté du crâne.
  • Au repos, les demoiselles ont leurs ailes repliées le long de l’abdomen, souvent un peu au-dessus, tandis que les libellules les ont dépliées à plat, perpendiculairement au corps.

Enfin, les demoiselles sont souvent plus farouches que leurs cousines, avec un vol encore plus chaotique… ce qui ne simplifie pas le travail du preneur de son naturaliste.

Pour suivre les publications de mon journal préféré, je reçois la lettre minimale, chaque 1er jeudi du mois. Bonne nouvelle, c’est gratuit et sans engagement !

Partager cet article

À propos de l'auteur
Passionné de sons en tout genre, de la vie naturelle nocturne et géniteur d’un futur souhaitable… ou non, avec le projet Kahyia.
Articles similaires
Du même auteur
Écrire un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Rechercher