Quand les chaînes télé ne sont pas réglées, il y a de la « neige ». Cela fait mal aux yeux, le son est saturé, le journal minimal vous emmène cependant dans cette zone inexplorée…
L’image et le son de la neige à la télévision proviendraient, pour une infime partie (1%), du rayonnement cosmique post Big Bang. Les 99% restant sont tout simplement les ondes propres du téléviseur qui sont amplifiées et que les détecteurs tentent de démoduler.
Pour l’audio plus précisément, le son qui accompagne l’absence de signal sur nos écrans est ce que l’on appelle du « bruit blanc ». Il s’agit d’un son qui contient toutes les fréquences, tout comme le noir contient toutes les couleurs. Il existe également un bruit bleu, un bruit violet, un bruit brun, un bruit rose… Des sons de synthèse qui ont été nommés ainsi par analogie avec les ondes lumineuses. Ils servent à faire des mesures de matériel audio, des tests auditifs, des thérapies pour les acouphènes ou pour le stress, et même des ambiances sonores pour endormir les bébés.
Pour finir, je vous propose d’écouter une autre évocation de la neige, plus traditionnelle : The Snow (La Neige) de Sir Edward Elgar (1857-1934), par exemple dans cette belle version (en dépit d’une vidéo un peu kitsch).
Joyeux Noël, joyeuses fêtes !