Le défi écolo #3 : Déménager léger

Miss Minimal déménage et en profite pour faire le tri. Non, elle n’a pas l’intention de transporter dans sa nouvelle demeure tous ces vieux objets qui l’encombrent !

Dessin : Marina Le Floch

Désencombrer. Dans quelques semaines, nous déménageons, moi et ma petite famille. Pour déménager léger et me simplifier la vie, je désencombre. Moins l’on possède, moins l’on a envie de posséder. Avoir moins d’objets induit avoir besoin de moins de place pour les ranger. Un petit logement suffit, ce qui entraine une économie d’énergie pour se chauffer, s’éclairer !

Dessin : Marina Le Floch

Pour certaines personnes (comme moi), c’est parfois difficile de désencombrer. L’attachement aux objets et le fait de garder « au cas où… » ralentissent considérablement la démarche. En fait, ça fait six ans que j’ai commencé… Question efficacité, on repassera.

En six ans, j’ai quand même réussi à diviser le nombre de mes effets personnels par 3, voire par 4. Je sais déjà que nous aurons beaucoup moins de cartons à porter comparé aux déménagements que j’effectuais lorsque j’étais seule.

Et si un jour je veux vraiment en finir avec ce désencombrement, j’essayerai peut-être la méthode de Marie Kondo, mais sachant que Marie lisait des revues ménagères à l’âge de 5 ans, moi ça me fait un peu peur.

Donner. Jeter simplifierait grandement mon désencombrement, mais je ne peux pas et je n’aime pas. Dans chaque objet, même cassé, je vois la possibilité d’une seconde vie.

Dessin : Marina Le Floch

En ce moment, je donne par le biais d’une donnerie virtuelle (un groupe Facebook local privé) qui permet d’offrir des objets et des meubles que nous ne voulons pas garder, mais également d’en demander. Les contacts se font rapidement (les rendez-vous un peu moins parfois…) et l’ambiance y est toujours chaleureuse malgré les épisodiques déboires de certains : les lapins posés par les personnes qui réservent des objets et qui ne viennent jamais, les réprimandes publiques à la suite d’une mauvaise compréhension des informations données…

Mais d’un autre côté, il y a les petites surprises comme les tablettes de chocolat, les petits pots de confiture ou les petites tartes faites maison que l’on reçoit en échange. Il y a les sourires et les mercis, et aussi une petite communauté qui se crée progressivement et des personnes qui s’entraident.

Ce qui est bien dans ce groupe, c’est aussi la possibilité de se prêter des affaires quand on n’en a besoin qu’occasionnellement.

Hors Internet, il existe d’autres solutions, comme les gratiférias. Il s’agit d’un marché où tout est gratuit. Le concept se propage de plus en plus, tant mieux.

Dessin : Marina Le Floch

Numériser. Je numérise tout ce que je peux ! Les papiers, la musique, les photos… Je numérise les anciennes factures qui m’étaient envoyées uniquement par papier, comme celles de l’école ou de la crèche. Je numérise les modes d’emploi, les écrits, les articles de journaux découpés… Je numérise également nos CD de musique. Quel gain de place ! Dès que je peux, je demande systématiquement les versions numériques des documents. C’est le cas actuellement pour ma fiche de paye et de nombreuses factures. Mes piles de papiers et mes classeurs de rangement ont diminué considérablement, mon champ visuel est allégé et mes documents sont beaucoup mieux rangés.

Pour suivre les publications de mon journal préféré, je reçois la lettre minimale, chaque 1er jeudi du mois. Bonne nouvelle, c’est gratuit et sans engagement !

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À propos de l'auteur
Graphiste, illustratrice et peintre. J’ai tendance à voir la vie en vert et je suis en train de la simplifier.
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2 réponses

  1. Super!!!
    J’ai tenté d’y arriver aussi lors de mon récent déménagement mais je n’ai pu mener ce long travail de cheminement aussi loin que vous!! Il s’agit, selon moi, du fruit de l’éducation reçue quelques années avant vous, de parents ayant connu les « privations » de la guerre et qui avaient également des maisons avec davantage d’espaces de rangement (caves, grenier… par exemple chez mes parents, il y avait 2 étages d’immenses greniers). Lorsqu’il fut nécessaire de vider leur maison, nous avons trimé pendant une multitude de week-ends pour trier, liquider… Malheureusement, à l’époque, pas de donnerie et autre groupe FB d’entraide pour assurer une seconde vie aux objets!!!
    Trier permet de faire le vide mental en soi pour ne retenir que l’essentiel et s’ouvrir à d’autres découvertes!!! c’est donc une thérapie douce et bienfaisante à renouveler régulièrement!!!

  2. Merci Veromique! Mes parents aussi ont vécu le même contexte durant leur enfance et ont connu l’explosion de la société de consommation. Ils en ont bien profité, et pour eux, désirer posséder peu n’est pas forcément « normal »!
    Je suis tout à fait d’accord avec vous quand vous dites que c’est une activité à faire régulièrement, cela permet de faire le point et d’avancer.
    belle journée!

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